Le lexique SUPERCROSS
Comme tout sport, le Supercross a son propre lexique, parfois inspiré directement des termes
utilisés dans son pays de naissance, aux Etats Unis. Grâce à ce petit lexique vous en saurez un
peu plus sur l’univers du Supercross.
Arbitre. Envoyé sur chaque épreuve par la Fédération Française de Motocyclisme, l’arbitre
est chargé d’assurer et de s’assurer de la parfaite équité sportive des courses.
Block pass. Action consistant, pour doubler un pilote vous précédant, à venir prendre appui
sur lui dans un virage. Action courante et légale tant qu’elle se fait dans les règles de l’art,
c’est à dire sans porter atteinte à la sécurité du pilote que l’on double.
Camel Jump. Obstacle très caractéristique d’une piste de supercross ; il s’agit d’un saut à
deux niveaux, le point d’appel se situant plus bas que le point de reception.
Commissaires. Ce sont les indispensables bénévoles qui pendant toute la soirée vont agiter
les drapeaux et assurer la sécurité des pilotes. Ils sont sur chaque épreuve une trentaine.
Crash. Chute.
DNF. « Did Not Finish », cela traduit le fait que le pilote a abandonné et ne finit donc pas sa
course.
Double. Succession de deux bosses ; les pilotes prennent appel sur la première et se
réceptionnent sur la seconde.
Dribbler. Lorsque les meilleurs pilotes arrivent dans les whoops, ils les franchissent en
frôlant la crête des bosses, sans jamais retomber entre deux bosses. Une action réservée
aux meilleurs, et toujours très impressionnante à voir.
Exter. Terme utilisé lorsqu’un pilote en double un autre dans un virage en utilisant la
trajectoire extérieure. Par opposition vous avez également l’Inter.
Fermer la porte. Consiste pour le pilote qui va être doublé à changer de trajectoire pour
empêcher son rival de passer.
Figure. Expression employée lorsqu’un pilote exécute un saut spectaculaire.
Grille. La grille de départ est constituée d’un ensemble d’une quinzaine de petites portes
derrière lesquelles les pilotes prennent place avant chaque course. Les portes s’abaissent
toutes simultanément vers le pilote, pénalisant ainsi ceux qui voudraient « voler le départ »
et qui se retrouvent bloqués par leur porte.
Holeshot. Réalise le « holeshot » le pilote qui est le plus rapide au départ, et qui virera donc
en tête au premier virage.
Impulsion. Afin de négocier au mieux les divers obstacles de la piste, les pilotes donnent
une impulsion à leur machine en appuyant sur le guidon et les repose-pied afin d’écraser
leurs suspensions. Lorsque celles ci se détendent, elles font gagner de la hauteur pour
aborder l’obstacle ; cette manoeuvre nécessite une parfaite synchronisation des mouvements
du pilote.
Indoor. Se dit d’une épreuve se déroulant dans une salle couverte, qu’il s’agisse d’une salle
de spectacle ou d’un hall d’exposition. A l’opposé, les épreuves se déroulant à ciel ouvert
sont des « Outdoor ».
Piste. Plus petites et plus compactes qu’aux Etats Unis, les pistes françaises sont
généralement moins rapides mais tout aussi techniques. Leur longueur varie généralement
de 500 à 700 mètres.
Pom-pom girls. Ce sont des professionnelles de la danse sportive, qui animent chaque
épreuve. Que ce soit entre les courses, lors de la présentation des pilotes ou sur le podium,
elles participent au show et apportent une touche de charme aux épreuves.
Speaker. Sans lui la fête ne serait pas totale. Connaissant parfaitement les pilotes et les
règles de la discipline, il permet au public de ne pas perdre une miette du spectacle.
SX. Cette abréviation désigne le Supercross, tout simplement. A rapprocher de MX, qui
désigne le Motocross.
Traceur. Dessinateurs et créateurs des pistes de supercross, les traceurs français n’ont rien
à envier à leurs collègues américains. Après avoir dessiné sur un plan à l’échelle tous les
obstacles qu’ils vont ensuite construire grandeur nature, ils ont la lourde tâche de tracer des
pistes spectaculaires mais également sûres, afin d’éviter tout risque de mauvaise chute. Jean
Luc Fouchet, Philippe Branlé et Bruno Losito sont quelques uns des traceurs français les plus
réputés.
Triple. Le double compte deux bosses, le triple trois. Peut se franchir en une fois (pour les
meilleurs) ou en deux fois (un double suivi d’un saut simple).
T-Bone. Action consistant à percuter un adversaire dans un virage, en arrivant directement
sur lui. Cette manoeuvre dangereuse est interdite et sévèrement réprimandée.
Whoops. C’est l’obstacle le plus caractéristique d’une piste de Supercross, celui ou une
course peut se gagner…ou se perdre. C’est une série de bosses successives de faible hauteur
(généralement 0,50m) qui sont espacées de deux à trois mètres. Les meilleurs les
« dribblent », les autres les sautent par paquet de deux ou trois bosses selon leur
espacement. Une série de whoops comprend de sept à quinze bosses.